Cover: Stewart: L'Homme qui tua Liberty Valance Rating: 0
23 dec. 2013

Details

Director:John Ford
Theatrical:1962
Studio:Paramount Pictures
Genre:Action, Aventure, Policier et Thriller
Duration:118
Languages:Allemand, Anglais, Espagnol, Italien, Français
Subtitles:Allemand, Anglais, Espagnol, Néerlandais, Suédois, Italien, Français, Portugais, Danois, Hébreu, Norvégien, Grec, Roumain, Bulgare, Croate, Hongrois, Islandais, Polonais, Finnois
Sound:Dolby Digital 1.0
Aspect Ratio:1.85:1
Picture Format:Widescreen
Discs:1
Region:1

Features


Anamorphique
Noir et blanc


Cinémascope
Region 2

Summary

Un des derniers westerns classiques, réalisé par le maître du genre, John Ford, immortalisé par sa morale trompeuse : "Quand la légende devient réalité, on imprime la légende". L'avant-dernier western du réalisateur de La Chevauchée fantastique voit s'affronter deux conceptions de l'Amérique, l'une fondée sur la loi – idéalement incarnée par James Stewart – et l'autre sur la tradition – là encore, idéalement représenté par John Wayne. Au centre du trio, Vera Miles représente la nation américaine, à la fois victime et bénéficiaire de ces deux visions. En montrant la même scène – la mort de Liberty Valance – de deux points de vue différents, ce film rejoint les sommets de l'ambiguïté que sont Rashomon de Kurosawa ou certains films de Mankiewicz. Témoignage sur l'histoire de l'Ouest américain, passation de pouvoir entre la justice du pistolet et la justice par les lois, L'Homme qui tua Liberty Valance marque la charnière entre le western classique – d'où la présence de John Wayne et de James Stewart, l'image en noir et blanc – et le néo-western – annoncé par des acteurs comme Lee Marvin et Lee van Cleef, et la réflexion en abîme qu'il propose sur un genre et sa disparition. Chef-d'œuvre testamentaire, œuvre crépusculaire, réflexion désabusée sur l'histoire des États-Unis, variation sur la vérité et les apparences, l'avant-dernier western de John Ford se prête à toutes les lectures. Mais il reste avant tout un formidable western, dont les arrière-plans et les questions complexes qu'il soulève n'enlèvent en rien la force et la simplicité de l'intrigue. --Sylvain Lefort